vendredi 3 avril 2015

11 mois de liberté pour se balader sur notre petit bout de planète.


11 mois pour rencontrer, raconter, sourire, apprendre, comprendre, chercher, partager, savoir être, aller à la rencontre, se faire plaisir, découvrir et se découvrir...

   Si j'ai tenu ce blog, c'était avant tout pour donner des nouvelles à la famille et aux amis. Cela m'a permis ainsi de faire partager les paysages traversés, les cultures rencontrées, les anecdotes... C'est aussi un condensé de mes aventures de cette année de voyage, un album souvenir. Et puis quand on voyage seul, cela permet de s'occuper en griffonnant dans de longues pages d'écriture, en sélectionnant des photos et en leur trouvant des légendes amusantes.

BON VOYAGE si vous lisez les 15 différents articles qui suivent. Cliquez sur le texte ou la photo et vous pourrez découvrir :


MADAGASCAR vu de l'intérieur de l'association APAEA, dans la ville d'Antsirabe. Vous retrouverez des instants de la vie malgache, le sourire des enfants et les efforts réalisés tous les jours par un personnel dévoué pour aider les enfants les plus pauvres.






MADAGASCAR et un petit voyage sur les Hautes-Terres du centre de l’île. J'y ai vadrouillé sur les sentiers les plus touristiques entre le train de Manakar, les rives de l'océan Indien, la forêt tropicale, les massifs de grès gris et les rizières.





Un petit J'AI AIME / J'AI PAS AIME à MADAGASCAR avec quelques anecdotes et des photos diverses et variées de mon séjour de 2 mois sur l’île rouge.






LE MYANMAR (ou LA BIRMANIE) en compagnie de Jean-François et Maike. Un pays peu connu mais aux richesses culturelles importantes, aux ethnies variées, les bords du lac Inle, les multiples temples de Bagan...




LE CAMBODGE avec les époustouflants temples d'Angkor, les cambodgiens au sourire permanent, la capitale Phnom Pen, les bons petits repas dans les marchés, les longues ballades en scooter sur les routes poussiéreuses...









   A mon retour en France fin octobre, j'ai été très touché, ému et étonné. De nombreuses personnes m'ont félicité mais aussi remercié pour ces quelques pages. J'ai souvent entendu « Merci de nous avoir fait un peu voyager avec toi ! On ne peux pas partir de France mais grâce à toi, on a un peu mis les yeux hors de notre quotidien français. ».

N’HÉSITEZ PAS, FAITES VOTRE SAC ET PARTEZ ! JEUNE OU VIEUX, VOUS FEREZ TOUJOURS DES DÉCOUVERTES EN METTANT LE PIED HORS DE CHEZ VOUS.


Quelques questions que l'on m'a posé à mon retour :


Comment tu as fais pour te nourrir et te loger ?

   Pas très compliqué : lorsqu'on a de l'argent, les choses sont assez faciles : restaurant et hôtel. Dans chaque ville ou village du monde, il y a toujours un lieu où dormir et où il est possible de manger. J'ai choisi de ne pas dormir « chez l'habitant » en particulier dans les pays les plus pauvres car il me semble que participer à l'économie locale en payant une chambre est toujours meilleur que d'accepter d’être hébergé.


Combien ça coûte 11 mois de voyage ?

   Le nerf de la guerre bien évidement. Au niveau budget, j'avais prévu un peu large avec 14.000 euros. J'ai dépensé au total 13.000 euros en faisant tout de même très attention à chacune de mes dépenses quotidiennes. Mais il faut dire aussi que j'ai commencé par des pays où le coût de la vie est bas. Ceci m'a permis de réaliser des économies durant les premiers mois et ainsi d'avoir les ressources suffisantes pour faire des pays bien plus coûteux (Corée du Sud, Japon, Australie et Nouvelle-Zélande) où le niveau de vie est comparable à celui de la France.
   Le budget mensuel est ainsi très variable : pour 1 mois au Népal, 600 euros sont suffisants en dormant dans des petits logements et en mangeant à chaque repas dans des restaurants ou dans la rue. A l'opposé, en mangeant des sandwichs au thon, des pâtes et en dormant sous la tente en Australie, il faut compter plus de 1.500 euros pour la même durée.
   Pour mes déplacements entre chaque pays, j'avais fait le choix de ne pas prendre un billet d'avion « Tour du monde » mais de prendre des billets Aller-simple entre chaque pays. Cette solution permet une plus grande flexibilité dans la durée du séjour car cela permet de partir à tout moment ou lorsque le visa arrive à son terme. J'achetais souvent les billets au dernier moment si possible et parfois dans l'aéroport. A total, j'ai dépensé 4.500 euros pour 10 vols et 1 trajet en bateau.

Tu as vraiment manger n'importe quoi !

   Clairement OUI ! C'est devenu un peu un fil conducteur de ce voyage (avec les photos pour mon calendrier... réservé aux initiés !). Dans chaque pays, j'essayais de goûter à tout et n'importe quoi. Bien entendu tout le monde retient les bizarreries culinaires mais ça ne s’arrête pas là : une soupe, un fruit étrange, un plat de boudin au petit déjeuner, un gâteau à la consistance douteuse... « tout fait ventre » comme on dit en Haute-Loire. Et je peux désormais affirmer que tout se mange. J'ai goutté beaucoup de mets locaux et les 2 seules choses que je n'ai pas réussi à finir sont une bière tiède au millet au Népal (goût de fromage pas terrible) et une soupe au gras de porc en Corée du Sud (un peu trop de gras, je fais attention au cholestérol). Sinon j'ai essayé les sauterelles, le cafard, le serpent, le chat, la baleine, la tarentule, le chien, les vers des sables, le chien...
   Ces plats peuvent être choquants pour nous occidentaux mais ils sont surtout le reflet de cultures différentes et un aspect étonnant du voyage.
   Le voyage permet de faire fonctionner tous les sens, le goût en est un. Découvrir ce n'est pas que Voir des beaux paysages ou des monuments. C'est aussi Entendre les klaxons dans les rues de Siam Reap, Sentir l'odeur de la rue malgache après la pluie, Toucher les pierres volcaniques du Rinjani et Goûter tout et n'importe quoi !


Comment communiquer avec les gens ?

   Là aussi pas de difficultés majeures : les locaux pour gagner l'argent du touriste doit parler anglais. Et les discussions entre touristes se déroulent toujours dans la langue de Shakespeare. Donc anglais à toute heure. Au début mon anglais était médiocre, à la fin il était pas terrible mais j'arrivais à me faire comprendre ce qui est l'essentiel. Mais n’empêche pas que lorsque je rencontrais quelques gaulois, la discussion allait bon train.

Qu'est ce qui t'as manqué ?

   UNE BONNE BAGUETTE ! Accompagné d'un peu de saucisson aussi, bien que j'ai eu droit à un ravitaillement spécial en charcuterie en Birmanie.
   Internet rend le monde plus petit et j'ai toujours réussi à donner et à recevoir des nouvelles. Donc je ne peux pas dire que la famille ou les amis m'aient manqué car ils n'étaient jamais très loin par les mails ou Skype.
   Une machine à laver, car la lessive hebdomadaire à la main reste un passage obligatoire pour tout voyageur avec un sac à dos. C'est un rituel par lequel il faut passer souvent sous peine de ne plus avoir de chaussette à se mettre sous la main... ou sous le pied. Du reste, je ne suis pas une très bonne lavandière.

Qu'est ce que tu avais durant ce voyage et qui te manque depuis le retour ?

   LES RÊVES ! A peine endormi, le cerveau rentre en ébullition et toutes les nuits sont accompagnées de songes qui au réveil restent d'une clarté étonnante.
   LA LIBERTÉ : se lever le matin sans avoir de programme fixe, sans savoir où je serai exactement le soir, ni qui j'allais rencontrer et ce que j'allais vivre. Quel pied !
   LE SOURIRE que j'avais bien plus souvent et facilement bien que j'essaye de l'avoir le plus souvent possible depuis mon retour.
   Ecrire tous les soirs mon journal de voyage, chose qui permet d'apprécier tous les jours les moments écoulés mais aussi d'avoir une trace des aventures au retour.
   Vivre avec le soleil, se lever le matin avec les premiers rayons de soleil et aller se coucher pas trop tard après une journée bien remplie.

Des regrets ? 

   Ne pas avoir fait ce voyage un peu plus tôt entre 25 et 30 ans.
  Avoir visité un peu trop de pays car après réflexion, il faut plus de temps pour arriver à comprendre les coutumes, les habitants, la façon de vivre.


Combien de temps pour revenir à la vie normale ?

   Le retour se fait assez vite. Ce qui est plus long, c'est l'atterrissage. J'ai assez vite repris le rythme de ma vie normale en reprenant le travail à peine 10 jours après mon retour. Se lever, faire 8 heures de travail, reprendre le sport, les soirées avec les amis... classique. Mais il y a toujours une partie du cerveau en voyage, dans un autre lieu, dans une autre action. L'écran d'ordinateur a longtemps laissé la place à des images furtives d'ailleurs, de paysages lointains, des sourires de mamies sur des marchés d'Asie ou des jeux des enfants dans la cours du Centre de l'APAEA à Madagascar.
   Je suis rentré fin octobre et à mon avis j'ai réellement mis le voyage de côté fin janvier. Donc 3 bons mois de rêverie.

Envie de repartir ?

   Ben à votre avis ? Irlande, chemin de Saint Jacques, Afrique, Europe de l'Est... Le monde est bien trop grand ! Plus on voyage et plus on rencontre d'autres voyageurs qui donnent des idées de lieux à visiter, des destinations où il faut impérativement aller. 





REMERCIEMENTS :

A mes parents, mon petit frère et sa copine qui ont toujours été là en cas de besoin.
A toute la famille qui a suivi mon parcours avec assiduité et qui m'a encouragé par des mails.
Aux copines et aux copains qui par quelques moments de Skype ont permis des rires à distance et des moments de convivialité irremplaçables.
Aux collègues et aux personnes qui ont financé l'achat de COURGETTE.
A Madame BARNAUD, Soeur Yvonne et tous les membres de l'APAEA qui m'ont fait vivre des moments inoubliables à Antsirabe avec tous les petits malgaches.
A toutes les personnes rencontrées durant le voyage : Stephen, Maike, Guillaume, Lauda, Chris, Anna, Téo, Alice, Ronan, Maria, François, Maria, Vincent, Heje, Ysmaldo, Trevor, Diane, Julien, Pablo, Rodrigo, Femke, Claudia, Mario, Thibaut, Simon, Arnaud, Delphine, Anais, Aurélien, Violet, Ralph....
A Bruce Wayne et Clark Kent pour leurs interprétations parfaites de Batman et Superman.
A Christophe Hondelatte (le journaliste) et Jean Boyer (le sénateur) qui ont bien voulu signer mon journal de voyage.
A Fabrice pour ses conseils avisés sur les appareils photos (top le chewing-gum pour réparer les boîtiers !), la prochaine fois, tu me donnes des leçons pour faire de plus belles photos.
A Perrine pour avoir fait autant d'heures d'avions pour me rejoindre durant 1 mois à l'autre bout du monde.
A J-F pour la préparation du séjour en Birmanie et tous les conseils qu'il m'a donné (conseils que j'ai rarement suivi).
A Lana qui ne m'a pas attendu, à Leila qui sifflait comme une cocotte minute, à Emma, Lyna et Keira qui elles m'ont attendu.


Quelques citations à méditer : 

"Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en ont lu qu'une page" Saint Augustin.
"Ayez faim, soyez fou." Steve Jobs (dit Jack Works).
"Si tu ressembles à ton passeport, c'est que tu n'as pas assez voyagé" Anonyme dans des toilettes au Cambodge.
"Tout ce qui brille n'est pas d'or, tous ceux qui errent ne sont pas perdus." JRR Tolkien.
"L'Amour est comme le vent, je ne peux le voir mais je peux le sentir." Sur un gobelet au Japon.
"Comme le parachute, l'Esprit ne fonctionne que lorsqu'il est ouvert."
"Ne rien laisser que l'emprunte de ses pieds, ne rien prendre que des souvenirs." Anonyme sur une plage de Bali.
"L'Unité dans la Diversité."
"Ne compte pas les jours, fais que les jours comptes." Anonyme dans des toilettes en Australie ; les toilettes du Monde sont très enrichissantes...
"Ne jamais regretter : si c'est bon, c'est parfait ; si c'est mauvais, c'est une expérience."
"Ultreïa, E Suseïa" : Va plus loin, va plus haut.

LA FIN ?
"Aujourd'hui je suis fatigué.
Non, pas physiquement. Au contraire. Tout va bien.
Mais moralement.
Je sens une fin. La fin du voyage.
Aujourd'hui je suis impatient de finir.
Paradoxe. Le voyage n'enseigne pas la fin.
Justement j'ai envie d'en finir avec la fin.
Et de commencer autre chose. De commencer autrement.
Je sais qu'après ce voyage tout sera différent.
Les mêmes choses seront éclairées différemment.
Je partirai d'un pied nouveau. Je verrai le monde avec un pied nouveau.
Je sens que je peux renaître.
J'ai envie de renaître, de repartir plus fort et plus haut,
Je sais plus que jamais que la vie qui est si belle, et passe si vite.
J'ai envie de la saisir encore plus fort.
De profiter de cette force que j'ai trouvée en moi.
De la donner autour de moi à ceux que j'aime.
Vite. J'ai envie de les retrouver.
De leur révéler ce que j'ai trouvé,
Ce que je n'ai pas trouvé, ce qu'il faut chercher.
J'ai envie de leur dire de partir, sûr d'eux,
Sur leurs propres chemins,
Quand ils se sentiront poussés par leur propre foi,
Leur détermination et leur amour.
De choisir leur voie, de se battre.
De s'ouvrir pour avancer.
De partir plus fort et plus haut.
De partir avec amour."

dimanche 23 novembre 2014

LA NOUVELLE-ZÉLANDE : Te Wai Pounamu, l’île du Sud.


LA NOUVELLE-ZÉLANDE : Te Wai Pounamu, l’île du sud

Difficile de faire plus proche du pôle sud.
   Si à mon retour en France on me demande ce qu'il faut voir en un mois en Nouvelle-Zélande, ma réponse sera simple et sans hésitation : « Faites seulement l’île du sud ! ». Entre des plages blanches, des montagnes enneigées, des prairies pleines de mouton, des lacs émeraudes, des glaciers accessibles, des baies couleur turquoise, des animaux sauvages à la portée de la main, des fjords immenses, des plaines désertes, des rivières sauvages cachées dans des vallées... il y a de quoi faire et de quoi voir. Que ce soit à pied, à vélo, en voiture ou en kayak le contact avec la nature est très facile. Des randonnées de plusieurs jours sont possibles et ne pas en avoir fait une restera l'un de mes regrets.
   Et si vous voulez en savoir plus, faites vous même le voyage. Dites vous bien que les photos ne rendent rien et que les paysages sont grandioses lorsqu'ils sont devant vos yeux. Voici un petit aperçu de ce qu'il existe dans l’île du sud de la Nouvelle-Zélande.
Lorsque la mer et les montagnes se côtoient.

Au nord, les Marlborough Sounds et le parc national Abel Tasman :

Le long de Queen Charlotte Trek.
   La beauté de l’île du sud saute aux yeux alors que la traversée en ferry depuis Wellington n'est pas encore achevée. Les passagers du ferry ont droit à une arrivée au milieu de petits fjords boisés, sur des côtes où quelques maisons clairsemées ne sont accessibles qu'en bateau. Ce sont les Marlboroug Sounds. Les forêts de pins, fougères géantes et genêts en fleur côtoient une mer turquoise ou émeraude selon la lumière du soleil. Sur une seule colline, toute la palette de verts peut s'afficher. 
Les différents verts du parc d'Abel Tasman.
   Les paysages sont assez similaires dans le parc national d'Abel Tasman bien que notre séjour ici ait été gâché par la pluie. Nous avons découverts quelques criques isolées en VTT mais il est également possible de se balader en kayak de mer. Les falaises du Cap Farewell, à l’extrême nord sont aussi très impressionnantes.
Sportifs dans les Marlbouroughs.
Genets en fleur dans les Sounds.
Quartier traditionnel du début de la colonisation européenne.
Le sacro-saint sandwich au thon du midi.
Forêt humide sur la cote du parc d'Abel Tasman.
Paysages de Cap Farwell.
Lorsque le vent balaye les plages du Cap Farwell.
Arums.
Falaises du Cap Farwell.

Sur la côte ouest, l'océan, les glaciers et les fjords de Milford :

Le lac Matheson.
   Aussi nommée la côte de jade, car c'est ici que les maoris viennent collecter leurs pierres sacrées, l'ouest permet d'avoir dans un même panorama l'océan et des sommets enneigés de plus de 2000 mètres d'altitude. Très sauvage, parfois déserté par les hommes (mais pas par les sand flies, ces petites mouches qui vous dévorent à proximité des plages), la présence des montagnes se fait toujours sentir ne serait-ce que par la présence d'immenses vallées glacières qui charrient des tonnes de galets sur les rivages.

La pépite, c'est l’île du sud de la Nouvelle-Zélande. 
Formation géologique des Pancakes Rocks.
Lever de soleil sur les Alpes.
Si vous aviez entendu le cri de Perrine 2 secondes plus tôt, comme moi vous en ririez encore ! 
Frantz Joseph glacier sous la pluie.
Miroir, mon beau miroir.
A l'envers, à l'endroit.
Fonte des glaces.
Fox glacier sous le soleil, give me five !
Vallée glacière.
Mer, plage, montagne, neige.
Courir dans le sable.
La splendide route des glaciers.
   Les fjords profonds de Milford ont été creusés par les glaciers lors de la dernière ère glacière. La longue route qui permet d'y accéder offre des contrastes entre la neige et les falaises abruptes d'un noir profond. Lorsque la pluie est présente (comme ce fut le cas pour nous et plus de 200 jours par an dans cette région), les falaises donnent l'impression de pleurer.
Vaste pleine avant les Sounds.
La route de Milford Sound.
Casse-tête ou illusion ? 
Ciel chargé sur Milford Sound.
La croisière s'amuse dans l'humidité.
Les roches pleures.
L'une des nombreuses cascades des Sounds.
Lugubres et humides les forêts de Nouvelle-Zélande.
Lac miroir de nouveau.

Au long des côtes sud et est, les Cathelines et Keikoura :

Vue depuis Keikoura.
   Tout au sud, les Cathelines font parties des terres les plus proches de l'Antarctique, à peine 4.500 kilomètres. Elles sont balayées toute l'année par des vents violents et froids ce que n’empêche pas des paysages d’être époustouflants. Les animaux marins et les oiseaux sont présents en nombre car ils trouvent ici à la fois de la nourriture abondante et de la sécurité puisque les humains ne sont pas très nombreux. D'ailleurs, ils sont assez indifférents à notre présence. Ainsi nous avons pu approcher de très près des lions de mer, des otaries à fourrure et des pingouins, tous des animaux aquatiques humides...   

Sud du sud, 4810 kilomètres du pôle.
Vue sur les Cathelines (Enjary ?).
Le phare de Nugget Point.
Toujours à Nugget Point.
La péninsule de l'Otago où nichent des albatros (mais impossible de les apercevoir). 
La gare de la ville de Dunedin.
Toujours l'architecture de Dunedin : la cathédrale anglicane. 
On s'amuse : partie de pétanque géante au Boulders...
Ou tyrolienne à Oamaru.
Toujours une vue depuis la colline de Keikoura. 
Le Seigneur des Agneaux, le retour.
La cathédrale de Christchurch détruite par un tremblement de terre en 2011. 

Les Alpes néo-zélandaises au centre de l’île :

Alors moi je dis "Chapeau !"
   OK, nos Alpes à nous sont très très jolies. Mais les kiwis peuvent aussi se montrer fiers des leurs. La seule différence entre nos Alpes et les Alpes de Nouvelle-Zélande, c'est que nous, une fois par an nous avons le Tour de France qui y passe ! C'est dans ces lieux qu'ont été tournées de très nombreuses scènes du Seigneur des Anneaux et c'est vrai qu'on a toujours l'impression de se trouver en Terre du Milieu et de pouvoir surprendre des hobbits derrière le premier bosquet (ou un groupe d'orques !). Tout est beau mais il ne fait pas chaud, pour preuve, j'ai été coincé à Arthur's Pass par la neige un soir et en me réveillant le lendemain matin, il y avait du gel sur les vitres de la voiture... à l'intérieur !
Dans les environs de Wanaka.
   Les eaux reflètent les sommets enneigés, les lacs et les rivières ont des couleurs étonnantes, les multitudes de verts de la végétation luxuriante auxquels nous étions habitués ont été troqués pour des jaunes des herbes desséchées. C'est splendide et pour moi l'un des meilleur moment de mon voyage aura été un coucher de soleil devant le mont Cook et son lac glacière où flottaient des petits icebergs. Seul devant le bleu écarlate du ciel, le sommet du mont qui devenait rose avec les derniers rayons du soleil et les icebergs blancs sur le lac gris ! Quel tableau !  

Réveil au bord du lac Wanaka.
Vue sur la ville de Wanaka.
Mais où est le vert des prairies ?
Coucher de soleil sur le lac de Queenstone.
Se réveiller au bord de la rivière.
Rivière Anduin du SDA.
Il ne manque plus que les piliers de l'Argonath.
Ville et lac de Queenstone.
Rivière au reflets verts.
En voilà un beau troupeau de mouton.
Spéléologie en solidaire à la lampe frontale. 
Les cathédrales d'argile de Clay Cliffs.
Le Rohan du SDA.
Le mont Cook au loin.
Attention, traversée de moutons.
Le Népal ?
Grandiose !!!
Un carin pour le souvenir.
Désert.
Un petit coin de verdure.
Homer et son donuts.
La traversée d'un col.
Caste Hill, étonnantes formations géologiques.
Le col de Caradras ! Passons pour les mines de la Moria ! (merci Alex). 
La neige à Arthur's Pass, suivi d'un réveil gelé !
Je sais désormais qu'il est possible de cuisiner dans une voiture. 
L'attaque des kéas sur le petit déjeuner.
Dans la vallée.
Arthur's Pass.
Et de l'autre coté du col d'Arthur's Pass.

Deux sourires pour finir :