dimanche 23 novembre 2014

LA NOUVELLE-ZÉLANDE : Te Wai Pounamu, l’île du Sud.


LA NOUVELLE-ZÉLANDE : Te Wai Pounamu, l’île du sud

Difficile de faire plus proche du pôle sud.
   Si à mon retour en France on me demande ce qu'il faut voir en un mois en Nouvelle-Zélande, ma réponse sera simple et sans hésitation : « Faites seulement l’île du sud ! ». Entre des plages blanches, des montagnes enneigées, des prairies pleines de mouton, des lacs émeraudes, des glaciers accessibles, des baies couleur turquoise, des animaux sauvages à la portée de la main, des fjords immenses, des plaines désertes, des rivières sauvages cachées dans des vallées... il y a de quoi faire et de quoi voir. Que ce soit à pied, à vélo, en voiture ou en kayak le contact avec la nature est très facile. Des randonnées de plusieurs jours sont possibles et ne pas en avoir fait une restera l'un de mes regrets.
   Et si vous voulez en savoir plus, faites vous même le voyage. Dites vous bien que les photos ne rendent rien et que les paysages sont grandioses lorsqu'ils sont devant vos yeux. Voici un petit aperçu de ce qu'il existe dans l’île du sud de la Nouvelle-Zélande.
Lorsque la mer et les montagnes se côtoient.

Au nord, les Marlborough Sounds et le parc national Abel Tasman :

Le long de Queen Charlotte Trek.
   La beauté de l’île du sud saute aux yeux alors que la traversée en ferry depuis Wellington n'est pas encore achevée. Les passagers du ferry ont droit à une arrivée au milieu de petits fjords boisés, sur des côtes où quelques maisons clairsemées ne sont accessibles qu'en bateau. Ce sont les Marlboroug Sounds. Les forêts de pins, fougères géantes et genêts en fleur côtoient une mer turquoise ou émeraude selon la lumière du soleil. Sur une seule colline, toute la palette de verts peut s'afficher. 
Les différents verts du parc d'Abel Tasman.
   Les paysages sont assez similaires dans le parc national d'Abel Tasman bien que notre séjour ici ait été gâché par la pluie. Nous avons découverts quelques criques isolées en VTT mais il est également possible de se balader en kayak de mer. Les falaises du Cap Farewell, à l’extrême nord sont aussi très impressionnantes.
Sportifs dans les Marlbouroughs.
Genets en fleur dans les Sounds.
Quartier traditionnel du début de la colonisation européenne.
Le sacro-saint sandwich au thon du midi.
Forêt humide sur la cote du parc d'Abel Tasman.
Paysages de Cap Farwell.
Lorsque le vent balaye les plages du Cap Farwell.
Arums.
Falaises du Cap Farwell.

Sur la côte ouest, l'océan, les glaciers et les fjords de Milford :

Le lac Matheson.
   Aussi nommée la côte de jade, car c'est ici que les maoris viennent collecter leurs pierres sacrées, l'ouest permet d'avoir dans un même panorama l'océan et des sommets enneigés de plus de 2000 mètres d'altitude. Très sauvage, parfois déserté par les hommes (mais pas par les sand flies, ces petites mouches qui vous dévorent à proximité des plages), la présence des montagnes se fait toujours sentir ne serait-ce que par la présence d'immenses vallées glacières qui charrient des tonnes de galets sur les rivages.

La pépite, c'est l’île du sud de la Nouvelle-Zélande. 
Formation géologique des Pancakes Rocks.
Lever de soleil sur les Alpes.
Si vous aviez entendu le cri de Perrine 2 secondes plus tôt, comme moi vous en ririez encore ! 
Frantz Joseph glacier sous la pluie.
Miroir, mon beau miroir.
A l'envers, à l'endroit.
Fonte des glaces.
Fox glacier sous le soleil, give me five !
Vallée glacière.
Mer, plage, montagne, neige.
Courir dans le sable.
La splendide route des glaciers.
   Les fjords profonds de Milford ont été creusés par les glaciers lors de la dernière ère glacière. La longue route qui permet d'y accéder offre des contrastes entre la neige et les falaises abruptes d'un noir profond. Lorsque la pluie est présente (comme ce fut le cas pour nous et plus de 200 jours par an dans cette région), les falaises donnent l'impression de pleurer.
Vaste pleine avant les Sounds.
La route de Milford Sound.
Casse-tête ou illusion ? 
Ciel chargé sur Milford Sound.
La croisière s'amuse dans l'humidité.
Les roches pleures.
L'une des nombreuses cascades des Sounds.
Lugubres et humides les forêts de Nouvelle-Zélande.
Lac miroir de nouveau.

Au long des côtes sud et est, les Cathelines et Keikoura :

Vue depuis Keikoura.
   Tout au sud, les Cathelines font parties des terres les plus proches de l'Antarctique, à peine 4.500 kilomètres. Elles sont balayées toute l'année par des vents violents et froids ce que n’empêche pas des paysages d’être époustouflants. Les animaux marins et les oiseaux sont présents en nombre car ils trouvent ici à la fois de la nourriture abondante et de la sécurité puisque les humains ne sont pas très nombreux. D'ailleurs, ils sont assez indifférents à notre présence. Ainsi nous avons pu approcher de très près des lions de mer, des otaries à fourrure et des pingouins, tous des animaux aquatiques humides...   

Sud du sud, 4810 kilomètres du pôle.
Vue sur les Cathelines (Enjary ?).
Le phare de Nugget Point.
Toujours à Nugget Point.
La péninsule de l'Otago où nichent des albatros (mais impossible de les apercevoir). 
La gare de la ville de Dunedin.
Toujours l'architecture de Dunedin : la cathédrale anglicane. 
On s'amuse : partie de pétanque géante au Boulders...
Ou tyrolienne à Oamaru.
Toujours une vue depuis la colline de Keikoura. 
Le Seigneur des Agneaux, le retour.
La cathédrale de Christchurch détruite par un tremblement de terre en 2011. 

Les Alpes néo-zélandaises au centre de l’île :

Alors moi je dis "Chapeau !"
   OK, nos Alpes à nous sont très très jolies. Mais les kiwis peuvent aussi se montrer fiers des leurs. La seule différence entre nos Alpes et les Alpes de Nouvelle-Zélande, c'est que nous, une fois par an nous avons le Tour de France qui y passe ! C'est dans ces lieux qu'ont été tournées de très nombreuses scènes du Seigneur des Anneaux et c'est vrai qu'on a toujours l'impression de se trouver en Terre du Milieu et de pouvoir surprendre des hobbits derrière le premier bosquet (ou un groupe d'orques !). Tout est beau mais il ne fait pas chaud, pour preuve, j'ai été coincé à Arthur's Pass par la neige un soir et en me réveillant le lendemain matin, il y avait du gel sur les vitres de la voiture... à l'intérieur !
Dans les environs de Wanaka.
   Les eaux reflètent les sommets enneigés, les lacs et les rivières ont des couleurs étonnantes, les multitudes de verts de la végétation luxuriante auxquels nous étions habitués ont été troqués pour des jaunes des herbes desséchées. C'est splendide et pour moi l'un des meilleur moment de mon voyage aura été un coucher de soleil devant le mont Cook et son lac glacière où flottaient des petits icebergs. Seul devant le bleu écarlate du ciel, le sommet du mont qui devenait rose avec les derniers rayons du soleil et les icebergs blancs sur le lac gris ! Quel tableau !  

Réveil au bord du lac Wanaka.
Vue sur la ville de Wanaka.
Mais où est le vert des prairies ?
Coucher de soleil sur le lac de Queenstone.
Se réveiller au bord de la rivière.
Rivière Anduin du SDA.
Il ne manque plus que les piliers de l'Argonath.
Ville et lac de Queenstone.
Rivière au reflets verts.
En voilà un beau troupeau de mouton.
Spéléologie en solidaire à la lampe frontale. 
Les cathédrales d'argile de Clay Cliffs.
Le Rohan du SDA.
Le mont Cook au loin.
Attention, traversée de moutons.
Le Népal ?
Grandiose !!!
Un carin pour le souvenir.
Désert.
Un petit coin de verdure.
Homer et son donuts.
La traversée d'un col.
Caste Hill, étonnantes formations géologiques.
Le col de Caradras ! Passons pour les mines de la Moria ! (merci Alex). 
La neige à Arthur's Pass, suivi d'un réveil gelé !
Je sais désormais qu'il est possible de cuisiner dans une voiture. 
L'attaque des kéas sur le petit déjeuner.
Dans la vallée.
Arthur's Pass.
Et de l'autre coté du col d'Arthur's Pass.

Deux sourires pour finir :


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